La Nouvelle Lune en Sagittaire, combinée au solstice d’hiver, a réussi à faire décoller la poussière qui alourdissait et obstruait encore le voile de la conscience – individuelle autant que collective.
Ensemble.
Nous élevons notre fréquence.
Nous créons le monde de demain.
Nous. Le je et le tu s’entremêlant, brouillant les délimitations, les frontières, l’illusion du moi et du toi.
No more.
Je me permettrai de citer ici un des sept principes hermétiques, soit le principe de correspondance :
« Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut. »
(anglais: As within, so without. As above, so below.)
Dépoussiérer les consciences, une à la fois, en même temps, pour clarifier et nettoyer la lentille de perception collective.
C’est l’aperçu de 2024 qu’on nous a permis de goûter à travers le mois de décembre. L’as-tu (res)senti, cette vague de changements? As-tu senti, tout au long du mois, ton âme – jusqu’à ton corps physique, vibrer dans toute sa grandeur, dans toutes ses cellules?
Moi oui.
De longs frissons, plusieurs signes, de subtiles synchronicités, un sentiment d’expansion… à la fois si similaire et familier, mais d’un goût tellement différent. Comme si les barrières des possibilités avaient été anéanties – une brèche dans le monde de l’impossible nous permettant de rectifier notre trajectoire jusque dans le plus infime et insignifiant détail.
Ne jamais sous-estimé la portée, l’importance du détail.
Pour le mois de décembre, j’avais prévu, à l’origine, de vous partager mes conseils pour un système immunitaire de feu et mon top 3 des habitudes les plus accessibles pour réguler les gunas (rajas, satva, tamas). Puis l’Univers a parlé, me chuchotant à l’oreille que les gens, le collectif, était prêt à recevoir des enseignements d’une plus grande profondeur.
Que NOUS, le Tout, l’Ensemble, la Toile, la Constellation-humaine, nous étions prêts. Pour plus.
Plus de vrai.
Plus de vibrations.
Plus d’authenticité.
Plus de wow.
Moins de superficiel, moins d’excuses, moins de prétextes, moins de délais, moins de faux, moins d’à-moitié.
Puis j’ai eu peur.
Le vrai, les hautes vibrations, la foi, l’Amour universel, l’authenticité, les croyances profondes, les expériences mystiques, le spirituel… jusqu’à tout récemment, au Québec surtout, on gardait ça pour soi.
On en parlait à voix basse, à porte fermée, dans un cocon de confiance. Pour ne pas faire de vagues, ne pas déranger, ne pas froisser, ne pas faire peur.
Rectification : J’ai donc eu peur… de faire peur!
Quelle ironie! J’avais maintenant la preuve Ultime : l’ancien paradigme, avec un système racinaire fort, était définitivement ancré en chacun.e de nous, jusqu’au plus petit des racoins de nos esprits.
Dépoussiérer chaque racoin pour déraciner les idéaux et tabous désuets de l’ancien monde, se débarrasser des croyances et des peurs serpuariennes nous empêchant de percevoir notre nature profonde.
Remercier les comportements et pensées limitantes du passée et les laisser-aller tout comme on laisse ce chapitre de l’Humanité nous glisser entre les doigts puis devenir qu’un lointain souvenir-manuscrit enfoui dans la Grande Bibliothèque des mémoires de l’Univers.*
Exagéré? J’aime les images, les métaphores et jouer avec les mots – n’avais-tu pas remarqué? ;)
Comme une mise à jour ou plutôt un grand ménage du printemps de la conscience, une fois la poussière retirée, l’air plus pur et l’énergie stagnante partie, ne reste plus qu’à s’asseoir. Se réinstaller en soi puis s’engager à faire un tri et un nettoyage régulier afin d’entretenir l’endroit.
Et puis…?
Attendre. Être patient.e. Laisser le temps faire son œuvre. Laisser le miroir de la collectivité nous renvoyer le reflet de ce ménage intérieur et de ce dépoussiérage mental.
L’année que l’on s’apprête à vivre à plusieurs surprises dans son sac.
J’espère que tu es prêt.e pour «toute qu’un spectacle»!
Meilleurs vœux et bonne année à tout le monde.
Namasté,
Émilie xxx
*J’trouvais l’idée d’une Grande Bibliothèque des mémoires de l’Univers très cool. T’en pense quoi?...
C'est ce que Carl Gustav Jung appelle l'inconscient collectif.